L'ITALIE FACE A L'EUROPE (Présent)
Place de l’Italie , de nos jours, en Europe (2015-2018):
En 2016, la part de contribution italienne au budget de l’UE était de 13,940 Milliards d’euros. Aujourd’hui, l’Italie a 73 députés au Parlement européen sur 751 et possède 29 voix au Conseil de l'Union Européenne. Elle a autant de poids que l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni.
Il faut savoir aussi que, l’Italie participe à 14 des 15 missions et opérations de la Politique de Sécurité et de Défense Commune de l’UE (PSDC). Elle contribue à cette politique avec son personnel, composé de près de 700 personnes, en participant aussi à la Coopération Structurée Permanente (CSP). Cette coopération a pour but de développer la collaboration des États membres de l'UE dans le domaine de la défense. Elle a été prévue par le Traité de Lisbonne, pensée en 2010 mais, activée en 2017, .
A noter, également, un gros problème qui touche aujourd’hui, l'Italie et l’Europe et qui créé de nombreux problèmes, celui de la crise migratoire. Cette crise a débuté, en 2013 et s’est amplifiée, en 2015. Des milliers de migrants, du continent africain, débarquent sur ses côtes. Au début, l'Union européenne avait fait un plan de relocalisation des réfugiés pour aider l'Italie, mais, certains pays, comme la Hongrie ou la République Tchèque, avaient refusé de l'appliquer. Suite à cela, en juin 2017, l'Italie avait menacé de fermer ses ports si les autres pays de l'UE ne l’aidaient pas.
Les italiens continuent à avoir un rôle très important au sein de l’Europe et cela, depuis sa création. Depuis le 1er novembre 2011, Mario Draghi, économiste, banquier italien est président de la Banque centrale européenne (BCE). Depuis le 1er novembre 2014, Federica Mogherini, femme politique italienne est la deuxième vice-présidente de la Commission européenne et la Haute représentante de l'Union pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité.
De plus, depuis le 17 janvier 2017, le Président du Parlement européen est l’homme politique italien, Antonio Tajani.
Il est important de ne pas oublier, qu’en mars 2017, les dirigeants européens se sont rassemblés à Rome, à l'occasion du 60ème anniversaire ans du traité de Rome. L’Italie était dépositaire de ce traité. Le sujet discuté était le futur de l'Union européenne.
*NB: Source - Photos des politiques ont été prises sur Wikipédia et logo, sur le site de la Commission européenne.
En 2016, la part de contribution italienne au budget de l’UE était de 13,940 Milliards d’euros. Aujourd’hui, l’Italie a 73 députés au Parlement européen sur 751 et possède 29 voix au Conseil de l'Union Européenne. Elle a autant de poids que l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni.
Il faut savoir aussi que, l’Italie participe à 14 des 15 missions et opérations de la Politique de Sécurité et de Défense Commune de l’UE (PSDC). Elle contribue à cette politique avec son personnel, composé de près de 700 personnes, en participant aussi à la Coopération Structurée Permanente (CSP). Cette coopération a pour but de développer la collaboration des États membres de l'UE dans le domaine de la défense. Elle a été prévue par le Traité de Lisbonne, pensée en 2010 mais, activée en 2017, .
A noter, également, un gros problème qui touche aujourd’hui, l'Italie et l’Europe et qui créé de nombreux problèmes, celui de la crise migratoire. Cette crise a débuté, en 2013 et s’est amplifiée, en 2015. Des milliers de migrants, du continent africain, débarquent sur ses côtes. Au début, l'Union européenne avait fait un plan de relocalisation des réfugiés pour aider l'Italie, mais, certains pays, comme la Hongrie ou la République Tchèque, avaient refusé de l'appliquer. Suite à cela, en juin 2017, l'Italie avait menacé de fermer ses ports si les autres pays de l'UE ne l’aidaient pas.
Les italiens continuent à avoir un rôle très important au sein de l’Europe et cela, depuis sa création. Depuis le 1er novembre 2011, Mario Draghi, économiste, banquier italien est président de la Banque centrale européenne (BCE). Depuis le 1er novembre 2014, Federica Mogherini, femme politique italienne est la deuxième vice-présidente de la Commission européenne et la Haute représentante de l'Union pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité.
De plus, depuis le 17 janvier 2017, le Président du Parlement européen est l’homme politique italien, Antonio Tajani.
Il est important de ne pas oublier, qu’en mars 2017, les dirigeants européens se sont rassemblés à Rome, à l'occasion du 60ème anniversaire ans du traité de Rome. L’Italie était dépositaire de ce traité. Le sujet discuté était le futur de l'Union européenne.
*NB: Source - Photos des politiques ont été prises sur Wikipédia et logo, sur le site de la Commission européenne.
Federica Mogherini Antonio Tajani
Projet de budget de l'Italie pour 2019 (L’Italie (Rome) face à la Commission Européenne (Bruxelles)) :
En 2018, le montant de la dette italienne atteint un taux record de 130% du PIB mais, normalement, il ne devrait pas excéder 60% du PIB. La version initiale du projet de budget italien 2019 avait été rejeté pour la première fois, dans l'histoire de l'Union européenne. Ce budget prévoit : le revenu de citoyenneté (revenu minimum en faveur des plus défavorisés), l'abaissement de l'âge de la retraite et la diminution des impôts des auto-entreprises.
Evolution de la dette publique de l'Italie, en % du PIB, depuis 2007. Crédit: Statista*.
A Rome, le 18 octobre 2018, Pierre Moscovici, Commissaire européen aux Affaires économiques et financières (depuis le 1er novembre 2014) avait remis au Ministre italien de l’Économie et des Finances, Giovanni Tria, une lettre de la Commission européenne obligeant l'Italie à revoir son projet de budget 2019 et à donner des explications. Les dépenses publiques prévues par le gouvernement italien étaient trop élevées ce qui enfreignait les règles et normes européennes concernant le budget. Pierre Moscovici s’était exprimé en disant " le plan, c'est d'être ensemble, d'avancer ensemble". "Je n'imagine pas l'euro sans l'Italie et l'Italie sans l'euro".
Le gouvernement populiste italien avait décidé de ne rien modifier et de prendre le risque des sanctions financières. Les sanctions financières s’élèveraient à un taux de 0,2% de son PIB, soit environ 3,4 milliards d'euros. Il n’y a pas eu de nouveau budget national présenté, conforme aux exigences de la Commission. La coalition du Mouvement 5 étoiles et de la Ligue était convaincu que grâce à ce budget l’Italie pouvait retrouver une situation stable et relancer la croissance du pays pour réduire le déficit public et la dette. Le ministre Giovanni Tria avait envoyé une lettre à la Commission en précisant que dans ces budgets étaient inclus des "dépenses de nature exceptionnelles", à la suite des intempéries de fin octobre-début novembre qui ont eu pour conséquences de nombreuses victimes et dommages et, de l'effondrement, cet été, du pont Morandi, à Gênes. Après cette tragédie, le pays a mis en place un "plan extraordinaire d'entretien" du réseau routier italien. Le ministre de l’Économie avait précisé, également, que dans le projet de loi de finances italien pour 2019 un milliard d'euros était consacré « à la mise en sécurité et à l'entretien des infrastructures du réseau routier, dont les viaducs, les ponts, les tunnels ».
En décembre, les députés italiens ont, finalement, approuvé le budget 2019, adopté par le Sénat. Avant ce vote, les députés du Parti « Forza Italia » de Silvio Berlusconi avaient endossé un « gilet bleu » pour protester contre la hausse des taxes et la baisse des pensions prévues par le gouvernement. Ils ont prévu, en janvier, de sortir manifester dans les rues des villes italiennes. Également, les députés du Parti démocrate avaient manifesté, devant la Chambre des députés, en dénonçant la baisse du pouvoir d'achat des retraités.
Le gouvernement populiste italien avait décidé de ne rien modifier et de prendre le risque des sanctions financières. Les sanctions financières s’élèveraient à un taux de 0,2% de son PIB, soit environ 3,4 milliards d'euros. Il n’y a pas eu de nouveau budget national présenté, conforme aux exigences de la Commission. La coalition du Mouvement 5 étoiles et de la Ligue était convaincu que grâce à ce budget l’Italie pouvait retrouver une situation stable et relancer la croissance du pays pour réduire le déficit public et la dette. Le ministre Giovanni Tria avait envoyé une lettre à la Commission en précisant que dans ces budgets étaient inclus des "dépenses de nature exceptionnelles", à la suite des intempéries de fin octobre-début novembre qui ont eu pour conséquences de nombreuses victimes et dommages et, de l'effondrement, cet été, du pont Morandi, à Gênes. Après cette tragédie, le pays a mis en place un "plan extraordinaire d'entretien" du réseau routier italien. Le ministre de l’Économie avait précisé, également, que dans le projet de loi de finances italien pour 2019 un milliard d'euros était consacré « à la mise en sécurité et à l'entretien des infrastructures du réseau routier, dont les viaducs, les ponts, les tunnels ».
En décembre, les députés italiens ont, finalement, approuvé le budget 2019, adopté par le Sénat. Avant ce vote, les députés du Parti « Forza Italia » de Silvio Berlusconi avaient endossé un « gilet bleu » pour protester contre la hausse des taxes et la baisse des pensions prévues par le gouvernement. Ils ont prévu, en janvier, de sortir manifester dans les rues des villes italiennes. Également, les députés du Parti démocrate avaient manifesté, devant la Chambre des députés, en dénonçant la baisse du pouvoir d'achat des retraités.
Le gouvernement (le Mouvement 5 étoiles et la Ligue) avait, au final, prévu un déficit public à 2,04% du Produit intérieur brut (PIB), contre 2,4% prévus initialement. La prévision de croissance 2019 a été diminuée à 1%, au lieu de 1,5%. Le 19 décembre, le commissaire européen, Pierre Moscovici et vice-président de la Commission, Valdis Dombrovskis ont accepté le projet. Par rapport à la version initiale, l’accord conclut entre le gouvernement italien et la Commission européenne, permet de faire quelques milliards d'euros d'économies budgétaires. Cela est dû au fait qu’il y a eu un report de l’entrée en vigueur des deux mesures du gouvernement italien : la réforme des retraites et le revenu de citoyenneté. Par contre, au final, les impôts sur les sociétés seront en hausse.
Exemple illustré de la relation entre la France et l'Italie face à l'Europe:
Le 6 septembre 2018, le « courrier international » a publié l’article « Salvini contre Macron : la bataille des deux Europe ». Il a présenté la page de couverture du magazine politique hebdomadaire britannique « THE SPECTATOR » avec Matteo Salvini, le ministre de l’Intérieur italien et secrétaire fédéral du parti politique « Lega » (ex Lega Nord) considéré comme de l’extrême droite et eurosceptique, et Emmanuel Macron, le président français. Chacun des deux leaders a sa propre vision de l’Europe et ils sont en conflit, essentiellement, sur la question de l’immigration qui a causé de nombreux problèmes en Europe, depuis 2015.