LA FRANCE FACE A L'EUROPE (Passé)
La France a joué un rôle primordial dans la construction européenne. Robert Schuman, président du Conseil et ministre français des Affaires étrangères, le 9 mai 1950 avait proposé à l’Allemagne de créer la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) pour empêcher une nouvelle guerre entre la France et l’Allemagne. Konrad Adenauer, chancelier allemand avait accepté de participer à la création de cette communauté. De 1952 à 1955, Jean Monnet, fonctionnaire et banquier international français, avait été le premier Président de la Haute Autorité de la CECA. Aujourd’hui, ils sont tous les trois considérés comme « pères de l’Europe ».
Le 18 avril 1951, la France, l'Allemagne de l'Ouest, l'Italie, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas avaient signé le traité de Paris qui a institué la CECA. Il est entré en vigueur le 23 juillet 1952 pour une durée de 50 ans (jusqu’en 2002). Six ans plus tard, le 25 mars 1957 ces six pays-membres de la CECA avaient signé le traité de Rome qui a institué la Communauté économique européenne (CEE ; dont le Marché commun) et la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom). Le traité de Rome a une durée indéterminée.
Nous pouvons dire que la coopération franco-allemande, qui existe depuis 1951 (dont le traité de l'Elysée, traité d’amitié, signé en 1963) jusqu’à présent, est considérée comme un "moteur" de la construction européenne.
En 1954, le général De Gaulle était contre la création de la CED (Communauté européenne de défense), et entre 1965 et 1966, la « politique de la chaise vide » menée par De Gaulle avait bloquée la France dans son intégration européenne. Il voulait que la France soit une nation forte et indépendante.
Le 7 février 1992, la France avec les autres États membres de la Communauté économique européenne avait signé le traité de Maastricht (au Pays-Bas) qui est entré en vigueur le 1er novembre 1993 et a institué l'Union économique et monétaire (l'Union européenne et l’euro), et a renforcé les pouvoirs du Parlement européen. C’est une des étapes fondamentales de la construction européenne.
En mai 2005, environ 55% des français avaient voté "non" au référendum sur le traité établissant une constitution pour l’Europe (appelé aussi traité de Rome II ou traité de Rome de 2004). Ce traité a été abandonné à cause du "non" voté aux référendums en France et aux Pays-Bas.
Mais, la France a toujours essayé de garder son rôle moteur dans la construction européenne, même, après, le 1er mai 2004, où l‘Union européenne est passée de 15 à 25 Etats membres. De plus, elle s’est beaucoup impliquée, en 2008 pour faire face à la crise financière.
Jusqu’à présent, la France est représentée par 74 députés au Parlement européen. Elle se trouve derrière l’Allemagne. Après 1979, trois français avaient été président du Parlement européen: Simone Veil, de 1979 à 1982 (première femme), Pierre Pfimlin, de 1984 à 1987 et Nicole Fontaine, de 1999 à 2002. De plus, deux français avaient occupé le poste de Président de la Commission européenne: François-Xavier Ortoli, de 1973 à 1977 et Jacques Delors, de 1985 à 1995.
Le 18 avril 1951, la France, l'Allemagne de l'Ouest, l'Italie, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas avaient signé le traité de Paris qui a institué la CECA. Il est entré en vigueur le 23 juillet 1952 pour une durée de 50 ans (jusqu’en 2002). Six ans plus tard, le 25 mars 1957 ces six pays-membres de la CECA avaient signé le traité de Rome qui a institué la Communauté économique européenne (CEE ; dont le Marché commun) et la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom). Le traité de Rome a une durée indéterminée.
Nous pouvons dire que la coopération franco-allemande, qui existe depuis 1951 (dont le traité de l'Elysée, traité d’amitié, signé en 1963) jusqu’à présent, est considérée comme un "moteur" de la construction européenne.
En 1954, le général De Gaulle était contre la création de la CED (Communauté européenne de défense), et entre 1965 et 1966, la « politique de la chaise vide » menée par De Gaulle avait bloquée la France dans son intégration européenne. Il voulait que la France soit une nation forte et indépendante.
Le 7 février 1992, la France avec les autres États membres de la Communauté économique européenne avait signé le traité de Maastricht (au Pays-Bas) qui est entré en vigueur le 1er novembre 1993 et a institué l'Union économique et monétaire (l'Union européenne et l’euro), et a renforcé les pouvoirs du Parlement européen. C’est une des étapes fondamentales de la construction européenne.
En mai 2005, environ 55% des français avaient voté "non" au référendum sur le traité établissant une constitution pour l’Europe (appelé aussi traité de Rome II ou traité de Rome de 2004). Ce traité a été abandonné à cause du "non" voté aux référendums en France et aux Pays-Bas.
Mais, la France a toujours essayé de garder son rôle moteur dans la construction européenne, même, après, le 1er mai 2004, où l‘Union européenne est passée de 15 à 25 Etats membres. De plus, elle s’est beaucoup impliquée, en 2008 pour faire face à la crise financière.
Jusqu’à présent, la France est représentée par 74 députés au Parlement européen. Elle se trouve derrière l’Allemagne. Après 1979, trois français avaient été président du Parlement européen: Simone Veil, de 1979 à 1982 (première femme), Pierre Pfimlin, de 1984 à 1987 et Nicole Fontaine, de 1999 à 2002. De plus, deux français avaient occupé le poste de Président de la Commission européenne: François-Xavier Ortoli, de 1973 à 1977 et Jacques Delors, de 1985 à 1995.
Simone Veil ; Pierre Pfimlin; Nicole Fontaine ; François-Xavier Ortoli; Jacques Delors
Sources: Photos 2;3 et 5 prises sur Wikipédia. 1 et 4 source en cliquant sur la photo.